L'Argovienne Angela Amstutz a effectué son apprentissage chez Chämi Metzg. Actuellement, cette entreprise familiale argovienne compte 30 collaborateurs, dont 3 apprentis. La clientèle apprécie surtout les sauces maison pour les fêtes, les fondues et les soirées grillades. Les spécialités régionales font partie de l'assortiment du magasin de viande depuis plus de 40 ans.
Salut Angela, parle-moi d'abord un peu de toi. Quels sont tes hobbies?
Je suis originaire de Schinznach-Bad et j'habite chez mes parents. Je suis la plus jeune de quatre sœurs. Mes hobbies sont la natation et diverses activités avec ma famille.
Comment en es-tu venue à suivre une formation dans le secteur de la viande?
Un jour, j'ai fait un essai dans le commerce de détail d'une filiale Coop. Pendant tout un après-midi, j'ai pu donner un coup de main à la boucherie Coop. Cette activité m'a beaucoup plu.
Comment as-tu trouvé ta place d'apprentissage?
En fait, c'est ma mère qui a trouvé la place d'apprentissage proposée par la boucherie-charcuterie Chämi Metzg. En passant devant, elle a vu une affiche devant la Chämi Metzg avec l'inscription qu'ils cherchaient un apprenti. De retour, elle m'en a parlé. J'ai immédiatement posé ma candidature pour un stage d'une semaine. Comme cela me plaisait tant j'ai décidé de faire mon apprentissage ici.
Qu'est-ce qui t'a particulièrement attiré pendant ton stage d'initiation à la boucherie-charcuterie Chämi Metzg?
En tout cas, la diversité. L'équipe m'a également beaucoup plu, car elle est très familiale. On peut parler de ses problèmes avec tout le monde.
Quelle spécialisation as-tu choisie?
J'ai opté pour la commercialisation.
Tu as terminé ton apprentissage avec succès cet été. Qu'est-ce qui te plaît dans ton métier?
Comme je suis devant le comptoir, j'ai un contact régulier avec les clients. Cela me plaît beaucoup, tout comme la variété de mon travail. Je ne vends pas seulement la marchandise, mais j'aide aussi parfois dans d'autres activités comme la charcuterie. En outre, j'aime aussi travailler à la production et à la charcuterie.
Y a-t-il des tâches que tu n'aimes pas faire?
(Rit) Le désossage. Je l'ai vu pour le moment, je serai aussi content de ne plus avoir à le faire. Mais à part ça, il n'y a rien que je n'aime pas faire ici au magasin.
Quelles ont été tes impressions sur les SwissSkills 2022?
Je suis heureuse d'avoir pu participer. C'était une très belle expérience. De plus, c'est un honneur de faire partie des 14 meilleurs de Suisse. Ces journées ont été magnifiques pour moi. Je ne l'ai pas ressenti comme une compétition, car l'ambiance entre nous, les concurrents, était très collégiale. Quand ce n'était pas notre tour de participer à une discipline, nous nous aidions les uns les autres. Par exemple, nous étions devant le buffet et aidions ceux qui n'avaient pas l'habitude de poser des plaques et leur donnions des conseils. Le mercredi, nous n'avons pas eu de compétition. Mike Egger, qui est également boucher de formation, nous a guidés à travers la ville de Berne, et nous avons notamment visité le Palais fédéral.
Comment se sont déroulées tes préparations?
Juste après la fin de mon apprentissage, je me suis entraîné le mardi pendant deux mois au désossage ici dans l'entreprise et à la pose de plaques à la maison. J'ai été aidé par deux collègues qui travaillent chez nous à la production. Le désossage n'est pas une tâche facile, car il faut connaître le trajet exact de l'os et tenir le morceau de viande de manière à pouvoir effectuer la coupe correctement.
Quels sont tes projets d'avenir?
Pour l'instant, je reste à la boucherie-charcuterie Chämi Metzg. J'aimerais toutefois occuper un poste saisonnier pour découvrir une autre entreprise. Dans tous les cas, j'aimerais passer l'examen professionnel de chef d’exploitation d'ici 2 à 3 ans et diriger ensuite ma propre boucherie.